mercredi 22 janvier 2014

Première semaine en Afrique: Gauteng et Nord-Ouest de l'Afrique du Sud et Sud-est du Botswana



Mardi et mercredi les 14 et 15 janvier 2014

Québec-Johannesburg

Le voyage vers l'Afrique du Sud s'est très bien déroulé même si nous avons eu peur de partir en retard de Québec compte tenu de la brume épaisse qui régnait. Plusieurs vols avaient été annulés durant la journée du 14 janvier et il y avait de nombreux retards. Et comme nous avions peu de marge de manœuvre entre les vols il aurait été facile de manquer nos connections et arriver une journée plus tard que prévu à Johannesburg. Cela aurait été déplaisant car nous n'avions pas prévu de journée tampon à l'arrivée. Il aurait fallu déplacer nos premiers rendez-vous et nous aurions perdu une ou deux journées déjà payées pour le parc de Pilanesberg. Enfin, tout est bien qui finit bien. Les bagages ont suivis vers Amsterdam puis vers Johannesburg, un autre soupir de soulagement car là encore nous n'avions pas prévu de marge de manœuvre en car de perte de bagage.

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Après les formalités de douanes et d'immigration qui furent très rapides, nous sommes allés retirer des rands dans un guichet de l'aéroport puis avons pris un taxi qui nous a transporté jusqu'à notre hôtel à Midrand. Nous sommes arrivés à l'hôtel Mercure vers les 23h30 le 15 janvier et nous sommes couchés vers une heure du matin, assez fatigués d'avoir si peu dormi depuis notre départ et très heureux du déroulement de notre voyage d'une durée totale de 26 heures porte à porte.

Jeudi le 16 janvier

Johannesburg à Pilanesberg National park

Nous nous levons vers 8h30 mais nous avons peu dormi. Pourtant la chambre était très confortable. C'est probablement en partie l'effet du décalage horaire qui est de 7 heures avec le Québec mais aussi l'effet du long voyage et de l'inaction.

Nous prenons un petit déjeuner copieux puis un représentant de notre agence de location de 4X4 vient nous chercher vers 10h. L'entreprise, Bushlore Africa 4wd campers (www.bushlore.com), est située à moins de cinq minutes de notre hôtel. Nous y sommes très bien accueillis et après avoir terminé les formalités nous avons droit à un cours de près d'une heure sur le véhicule et tout l'équipement de camping, de dépannage et de brousse.

Nous partons vers 12h00 et allons faire notre première épicerie dans un grand centre d'achat situé à moins de cinq minutes de là. Nous y achetons la nourriture de base, des provisions pour 4 jours et des items qui nous seront utiles au cours des trois mois en camping: contenants étanches, savons et détergents, torchons, épingles à linges, etc. Bonne nouvelle : le prix de la nourriture est sensiblement moins cher que chez nous.

Nous faisons le plein de diésel : 180 litres à environ 1,40 $. Nous devrions faire entre 1000 et 1400 sur ce plein d'après Bushlore. Nous roulons ensuite en direction de Pretoria, l'une des trois capitales de l'Afrique du Sud, et arrêtons quelques minutes à Centurion. J'y ai rendez-vous avec Wayne pour acheter une guitare usagée. Il l'avait annoncée au début de janvier sur Gumtree, le plus gros site de petite annonce en ligne de Johannesburg. La guitare est en parfaite condition et pour 75$ je pourrai en profiter durant 3 mois. Je pourrai ensuite la revendre à moins cher ou simplement faire un cadeau à une personne sympathique.

Il est maintenant 15h30 et nous nous dirigeons vers le Parc national de Pilanesberg dans l'état du Nord-Ouest Nous traversons Pretoria puis enchainons durant environ 2h30 une suite de routes en très bon état. Le trajet commence par de grandes étendues agricoles et de savanne et l'on distingue ici et là plusieurs sites miniers, l'une des caractéristiques du Nord de l'Afrique du Sud. Étonnamment, la conduite à gauche s'effectue sans effort. Probablement que l'expérience de 22 000 km acquise en 2012 lors de notre voyage en Nouvelle-Zélande et en Australie n'est pas disparue complètement.

Nous arrivons vers 18h au Bakgatla lodge situé à l'entrée du Parc de Pilanesberg. Nous choisissons notre site de camping et après nous être installés, nous préparons notre premier repas éclairés par nos lampes frontales et la pleine lune. Nous nous couchons vers 22h30 en espérant enfin profiter d'une bonne nuit.




Vendredi le 17 janvier

Parc national de Pilanesberg, secteur Bakgatla

La nuit fut moins reposante qu'espéré : Décalage horaire, bruits nocturnes inhabituels, matelas un peu mince pour moi. On se reprendra la nuit prochaine. La journée d'aujourd'hui est consacrée à retomber sur nos pattes. Nous passons presque deux heures à défaire nos bagages et à organiser tout le matériel du camion pour que chaque chose ait sa place et que tout soit à portée de main. Nous sommes heureux d'avoir apporté nos quatre sur-sacs de voyages en nylon, ainsi que des sacs étanches. Tout le matériel et tout le bagage sera ainsi protégé de la poussière.

Nous allons ensuite profiter de l'immense piscine qui est presque déserte en cette basse saison touristique. Je fais des longueurs durant une demi-heure pendant qu'Hélène lit sur le Parc. Le parc national est situé sur le site d'un ancien volcan géant. L'un des rares volcan basique au monde. Cet immense territoire est clôturé et au cours des trois dernières décennies, différentes espèces y furent réintroduites. Ce fut un succès car la faune y est maintenant très abondante et diversifiée.

Après un bon dîner en milieu d'après-midi, nous avons suffisamment d'énergie et décidons d'aller faire notre premier safari dans le Parc vers 17h. La fin de journée constitue avec le lever du jour les deux moments idéaux pour l'observation de la faune de la savane. Dans le milieu de la journée, les animaux sont moins actifs car il fait très chaud. Aujourd'hui, il doit faire entre 30C et 35C à l'ombre. Heureusement c'est sec et en se tenant le plus possible à l'ombre, on peut supporter très facilement.

Et de fait, à peine a-t-on fait 4 ou 5 km dans le Parc que l'on tombe face-à-face avec deux immenses rhinocéros blancs qui traversent la route. Nous voilà très excités il va sans dire! Là on se sent vraiment en Afrique! Un peu plus tard nous verrons deux autres rhinos, des dizaines d'impalas, des phacochères, des zèbres, des gnous bleus, des Cobes à croissant ainsi qu'une autre espèce d'ongulé que l'on croit être des des dikdik. Nous voyons aussi des dizaines d'espèces d'oiseaux : francolins, pintades, ouettes égyptiennes, tisserands et bien d'autres que nous n'avons pu identifier. Wow! Toute une première journée de brousse! Et comme le Parc est bien aménagé! Il y a des observatoires à plusieurs points d'eau et les routes sont de bonne qualité.





Nous sortons du Parc juste avant l'heure limite de 19h puis allons nous réinstaller pour la nuit. Cela prend quelques minutes seulement ce soir, maintenant que l'on sait quoi faire et dans quel ordre.

Après s'être bien hydratés, nous allons au dépanneur du Lodge nous acheter une bonne crème glacée.
Ensuite lecture, blogue, guitare et dodo vers 21h30 car on se lèvera tôt demain pour notre second safari dans le Parc.

Samedi le 18 janvier

De Pilanesberg NP à Marakele NP

Nous nous levons vers 5h30 et moins de 20 minutes plus tard nous entrons dans le Parc. On a gagné en rapidité pour décamper. Sitôt entrés dans le parc nous voyons trois beaux rhinocéros couchés près du chemin. Cela commence bien. Nous prenons des routes différentes de celles d'hier. L'habitat est différent bien que très dégagé là aussi. Nous sommes chanceux car durant les trois heures de safari, nous voyons une dizaine de girafes réticulées, trois kudus, des dizaines de gnous bleus et de zèbres, une hyène brune, une dizaine d'éléphants dont un à qui nous avons fait peur et qui a barri après nous, des dizaines d'impalas et des reedboks. Nous revoyons 7 ou 8 autres rhinocéros blancs aussi. Quel beau parc! Et dire que cela n'est qu'à deux heures de Johannesburg et que la plupart des chemins du parc sont praticables en véhicule régulier.




Nous ressortons du parc vers 10h et allons déjeuner et prendre une douche au camping. Avant de quitter la petite ville qui borde le Parc, nous allons faire quelques courses au tout nouveau centre d'achat. Nous sommes surpris de la modernité que l'on peut trouver dans un coin si reculé d'Afrique du Sud. On comprend maintenant pourquoi ce pays se classe maintenant dans les pays émergents comme le Brésil ou l'Inde. Mais il reste que ce beau village moderne contraste avec d'autres petites localités où la majorité des habitations sont des cabanes de tôles ou de béton avec un toit de tôle.

Le trajet jusqu'à Marakele s'effectue en moins d'une heure et demie. La route est belle et passe au cœur d'une région minière. Sur un tronçon de vingt kilomètres, on compte facilement une quinzaine de mines de part et d'autre de la route.

Nous arrivons au parc national de Marakele vers 13h30 et nous nous installons au camping en attentant que la chaleur baisse pour aller faire notre premier circuit de safari. De notre site, on voit tout de même passer une girafe, deux autruches, un babouin et quelques phacochères. Il faut dire que ce camping n'est pas clôturé et que les animaux y circulent à leur guise. C'est pourquoi aussi on met les utilisateurs en garde en leur indiquant d'être prudents, surtout la nuit s'il faut sortir de la tente.



Nous partons vers 16h00, après avoir pris notre deuxième et dernier repas de la journée, pour faire une tournée d'environ deux heures. Nous voyons encore : girafe, zèbres, impalas, babouin, phacochères et autruches. Aujourd'hui nous nous sommes concentrés sur le secteur de savane arbustive situé au pied des magnifiques montagnes du Waterberg. Demain nous irons dans le secteur montagneux car la faune y est bien différente. C'est vrai aussi pour le paysage.

Nous installons notre campement en quelques minutes à l'ombre de grands acacias, ces arbres épineux que seules les girafes réussissent à brouter. Nous nous hydratons abondamment car il fait autour de 35C et que l'on se déshydrate sans s'en apercevoir vu le faible taux d'humidité.

Nous faisons le ménage des photos, le blogue et lisons sur les animaux que l'on a vu ou que l'on aurait pu voir, ces derniers étant beaucoup plus nombreux bien entendu.

Nous nous couchons vers 9h en espérant que cette nuit sera meilleure que les deux précédentes. Décidément, le décalage horaire nous donne du fil à retordre cette fois-ci.

Dimanche le 19 janvier

Parc national de Marakele

Nous sommes très reposés ce matin malgré une nuit très mouvementée. En effet, nous avons eu beaucoup d'action toute la nuit : Non seulement avons eu eu droit à une kyrielle de cris, chants, grognements, couinements, hurlements et peut-être même rugissements mais aussi aux bruits de pas de dizaines d'animaux qui ont circulé de part et d'autre de notre véhicule. Nous étions bien contents d'avoir une tente sur le toit! Vu qu'on s'était couché tôt, nous avons pu savourer ces moments d'éveil et cumuler suffisamment d'heures de sommeil pour être en forme au lever du jour. Comment se fait-il qu'il y ait eu tant d'action dans ce camping? Et bien nous avons réalisé cet après-midi, au retour de notre safari que le camping se situe à moins de 300 mètres d'un point d'eau. Les animaux convergent donc ici, surtout la nuit, pour s'abreuver. Mais on verra plus loin qu'ils sont parfois nombreux à venir boire le jour.

Nous nous levons à 6h, prenons un fruit et un muffin et décampons rapidement. Nous nous dirigeons vers la partie montagneuse du Parc qu'il faut accéder en franchissant une haute clôture électrique. On dirait le Parc Jurassique. Nous commençons à grimper pour accéder à de magnifiques vallées situées entre 1000 et 1400 m d'altitude. Nous ne voyons pas d'animaux car la végétation est très dense. Ici et là, de gros tas de crottins sur la route : éléphants ou rhinocéros? Les vallées sont entourées de murailles rougeâtres très abruptes et les montagnes nous surprennent par la diversité de leurs formes que l'on trouve même parfois suggestives.



Nous arrivons ensuite à la dernière partie de l'ascension qui se fait sur une route en corniche et à une seule voie. De temps à autre, il y a assez d'espace pour passer deux véhicules mais c'est très juste. Au retour, on a même dû reculer durant 100m afin de laisser passer deux véhicules venant en sens inverse. Nous grimpons en première vitesse durant 30 minutes environ pour atteindre le sommet de la montagne à 2050m. Attention, si vous avez le vertige, mieux vaut s'abstenir de prendre cette route.

Tout en haut haut, la vue nous coupe le souffle. Montagnes, falaises rouges, vallées jaune et vert au premier plan, et montagnes bleues en arrière-plan. Un vrai décor de film. Mises à part les tours de télécommunication qui sont derrière nous et auxquelles on doit la construction de cette route hallucinante. Mais on comprend très bien maintenant pourquoi la région du Waterberg a inspiré de nombreux poètes sudafricains.

Au dessus de nous, volent des dizaines de Vautours du Cap. C'est en effet ici que se trouve la plus grande colonie au monde de cet espèce en péril. Nous nous faisons un bon café et prenons notre petit-déjeuner en admirant la scène. Plusieurs espèces de petits oiseaux viennent nous voir, soit par curiosité ou simplement pour quémander des miettes.

Nous redescendons en première vitesse pour ménager les freins et pour avoir le temps de contempler la vallée tout en bas. Une fois dans la vallée nous empruntons une boucle qui nous permet de passer à côté d'un campement de tentes-chalets (Tlopi tented camp) qu'il est possible de réserver auprès du Parc. Les tentes donnent sur un lac où viennent certainement s'abreuver nombre d'animaux à tous les jours. Une belle idée de séjour pour des familles!

De retour au camping, et sans doute à cause du temps qui s'est couvert, nous avons la surprise de voir des dizaines d'animaux au point d'eau qui jouxte le camping : rhinocéros blancs (4), impalas, babouins, phacochères, kudus, autruches, zèbres, gnous et une nouvelle espèce d'ongulés pour nous, des bubales. Nous préparons notre repas principal et le dégustons en alternant entre nos ustensiles et nos jumelles. Vraiment magique! Nous n'aurions jamais pensé que l'Afrique du Sud pouvait se montrer si agréable et si facile à visiter.

Il commence à pleuvoir vers 15h30. Une pluie fine et éparse. Nous montons la tente en vitesse puis allons prendre une bonne douche et revenons nous assoir dans le camion pour lire, préparer l'itinéraire de demain et faire le blogue de voyage. À propos de blogue, on espère bien le publier bientôt mais les accès sont absents en brousse ou trop lents. Nous avons l'impression que l'on publiera beaucoup moins souvent qu'à notre habitude et que chaque article comprendra un ensemble de jours.

Nous montons à la tente en début de soirée et nous sommes certains que le sommeil nous gagnera rapidement. C'est bien car on se lèvera encore tôt demain pour aller au Botswana.

Lundi le 20 janvier

Marakele NP à Khama Rhino Sanctuary, Serowe, Botswana

Nous nous levons à 5h30 après une autre bonne nuit entrecoupée d'activités animales fréquentes mais moins intenses que la nuit précédente. Nous prenons un café et des fruits puis décampons rapidement car nous avons près de 400 km à faire aujourd'hui et nous ne connaissons pas l'état des routes.

Fort heureusement, les routes d'Afrique du sud continuent d'être très belles et on roule à 110 km/h en moyenne jusqu'à la frontière avec le Botswana, à Martin's Drift. Nous passons aux douanes d'Afrique du sud en 10 minutes et à celles du Botswana en une vingtaine de minutes. Nous sommes à mi-chemin pour le sanctuaire. La route du côté Botswana s'avère pleine de nids de poule au départ mais après 50 km elle devient aussi belle que celles de son voisin du sud.


Nous arrêtons retirer de l'argent dans un guichet automatique et faisons notre épicerie dans un petit centre d'achat tout aussi moderne qu'en Afrique du Sud. Malheureusement, pas de café Internet facile à trouver. Nous réarrêtons un peu plus tard à Serowe, la dernière ville avec Khama Rhino mais le centre Internet n'offre pas de connexion wifi. J'envoie donc un petit courriel et un petit message Facebook pour indiquer qu'on va bien et qu'on est au Botswana. La publication du blogue attendra.

Nous arrivons à Khama rhino sanctuary vers 13h30. L'accueil est très sympathique contrairement à ce qu'on avait lu sur TripAdvisor. Le commentaire négatif a peut-être fait son effet. Nous roulons sur la piste de sable jusqu'au camping qui compte une quinzaine de sites et quelques chalets au toit de paille. Quelqu'un avait recommandé le site 9 sur TripAdvisor et c'est ce que j'avais demandé lors de ma réservation du Québec. Et bien, c'est un très beau site, loin des voisins et près des services. Un gros arbre Mokongwa nous procure de l'ombre et un calao vient s'y percher pour nous regarder de près. Une famille de francolins picore ici et là autour de notre installation. C'est très tranquille et magnifique
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Nous préparons notre repas, du bon poulet sur le charbon de bois, et nous nous reposons en savourant la quiétude des lieux. La végétation est abondante et verte en cette saison des pluies. Mais pour aujourd'hui, pas de pluie. On a entendu des orages au loin en fin d'après-midi mais c'est tout.

Mais ce soir les maringouins sortent et comme nous sommes dans une zone à risque pour la malaria, nous débutons dès aujourd'hui la prise de malarone.

Nous nous couchons avec le soleil comme à l'habitude maintenant car demain on se lèvera tôt pour un premier safari dans cette réserve de faune.

Mardi le 21 janvier

Khama Rhino Sanctuary

Nous déjeunons et empruntons diverses pistes sur fond de sable qui couvrent la majorité du sanctuaire de faune. Au début nous sommes un peu déçus car la végétation est très dense en cette saison des pluies. La visibilité est grandement réduite à cause du feuillage épais des arbustes et des hautes herbacées. Parlant de saisons des pluies, ce qu'on a vu comme journée typique depuis une semaine c'est très beau et très chaud toute la journée, ennuagement graduel et, parfois, légère pluie ou violents mais courts orages en fin de journée. Dans notre cas la pluie ne nous a pas encore gêné.

Mais revenons à notre safari à Khama Rhino. Après une trentaine de minutes, nous arrivons à une suite de grandes clairières avec points d'eau où paissent en abondance, des autruches, des bubales, des impalas, des zèbres, des phacochères et des grands élands d'Afrique. Nous voyons aussi pour la première fois des springboks et s'ajoutent au spectacle huit rhinocéros blancs et une dizaine de girafes. Il y a de quoi se rassasier les yeux, du moins pour quelques heures. Nous prenons notre temps et changeons de point de vue de temps à autre. Hélène apprécie ses jumelles neuves et moi je l'envie même si les miennes ne sont pas mauvaises.




Nous allons ensuite passer quelque temps à une cache pour observer les oiseaux venir s'abreuver à un petit étang. Belle diversité d'espèces qu'on essaiera d'identifier avec notre guide d'identification des oiseaux d'Afrique ce soir. Malheureusement, nous n'avons que les noms en anglais.

En fin d'avant-midi, nous passons faire un petit tour au restaurant du sanctuaire pour prendre un café, achetons du bois au dépanneur, puis nous retournons au camping pour se faire un bon dîner. Le Botswana est un pays d'élevage de bœuf et la viande est tendre et délicieuse.

Nous passons l'après-midi à lire sur le Botswana afin de planifier plus en détails les deux prochaines semaines : itinéraire, campings, permis, cafés Internet (rares). J'en profite aussi pour télécharger sur disque dur amovible les séquences vidéos de ma nouvelle caméra GoPro gagnée cet automne lors d'un concours de photos organisé par Safari-Condo. Cela se fait en un tourne-main. Tant mieux!

Vers 16h30 nous repartons pour aller directement voir les animaux dans les prairies et aux points d'eau.

Le synchonisme semble parfait car nous avons l'occasion de dénombrer plus de 30 rhinocéros en moins d'une heure. On a donc vu près des ¾ de la population de rhinos du sanctuaire cet après-midi. Corne d'abondance ou abondance de cornes? À part cela, nos deux premiers chacals, des dizaines des gnous, d'impalas, de zèbres et de phacochères ainsi qu'une autruche, quelques springboks, un énorme éland mâle, une girafe et un bubale. On ne se lasse pas de contempler cette grande faune qui nous est si étrangère. Et c'est peut-être la dernière fois que nous verrons certaines de ces espèces durant ce voyage.

Nous revenons au campement vers 18h30. On installe le campement puis on se fait une bonne salade que l'on mange à la noiceur devant notre premier feu de camp. Nous allons ensuite prendre une bonne douche tout en scrutant attentivement les sous-bois à l'aide de notre lampe frontale. Pas question de se rendre au bloc sanitaire seul le soir car on pourrait faire de mauvaises rencontres...

Nous veillons devant le feu jusqu'à 21h15 et allons nous coucher tôt car demain on ne veut pas partir trop tard pour la longue route qui nous attend.











1 commentaire:

  1. ouf !. incroyable ,la rythmique du récit est vraiment captivante j'ai l'impression d,être la-bas avec toi
    milles merci
    Paul

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