Mardi et mercredi les 14 et 15 janvier
2014
Québec-Johannesburg
Le voyage vers l'Afrique du Sud s'est
très bien déroulé même si nous avons eu peur de partir en retard
de Québec compte tenu de la brume épaisse qui régnait. Plusieurs
vols avaient été annulés durant la journée du 14 janvier et il y
avait de nombreux retards. Et comme nous avions peu de marge de
manœuvre entre les vols il aurait été facile de manquer nos
connections et arriver une journée plus tard que prévu à
Johannesburg. Cela aurait été déplaisant car nous n'avions pas
prévu de journée tampon à l'arrivée. Il aurait fallu déplacer
nos premiers rendez-vous et nous aurions perdu une ou deux journées
déjà payées pour le parc de Pilanesberg. Enfin, tout est bien qui
finit bien. Les bagages ont suivis vers Amsterdam puis vers
Johannesburg, un autre soupir de soulagement car là encore nous
n'avions pas prévu de marge de manœuvre en car de perte de bagage.
.
.
Après les formalités de douanes et
d'immigration qui furent très rapides, nous sommes allés retirer
des rands dans un guichet de l'aéroport puis avons pris un taxi qui
nous a transporté jusqu'à notre hôtel à Midrand. Nous sommes
arrivés à l'hôtel Mercure vers les 23h30 le 15 janvier et nous
sommes couchés vers une heure du matin, assez fatigués d'avoir si
peu dormi depuis notre départ et très heureux du déroulement de
notre voyage d'une durée totale de 26 heures porte à porte.
Jeudi le 16 janvier
Johannesburg à Pilanesberg National
park
Nous nous levons vers 8h30 mais nous
avons peu dormi. Pourtant la chambre était très confortable.
C'est probablement en partie l'effet du décalage horaire qui est de
7 heures avec le Québec mais aussi l'effet du long voyage et de
l'inaction.
Nous prenons un petit déjeuner copieux
puis un représentant de notre agence de location de 4X4 vient nous
chercher vers 10h. L'entreprise, Bushlore Africa 4wd campers
(www.bushlore.com), est située à moins de cinq minutes de notre
hôtel. Nous y sommes très bien accueillis et après avoir terminé
les formalités nous avons droit à un cours de près d'une heure sur
le véhicule et tout l'équipement de camping, de dépannage et de
brousse.
Nous partons vers 12h00 et allons faire
notre première épicerie dans un grand centre d'achat situé à
moins de cinq minutes de là. Nous y achetons la nourriture de base,
des provisions pour 4 jours et des items qui nous seront utiles au
cours des trois mois en camping: contenants étanches, savons et
détergents, torchons, épingles à linges, etc. Bonne nouvelle :
le prix de la nourriture est sensiblement moins cher que chez nous.
Nous faisons le plein de diésel :
180 litres à environ 1,40 $. Nous devrions faire entre 1000 et 1400
sur ce plein d'après Bushlore. Nous roulons ensuite en direction de
Pretoria, l'une des trois capitales de l'Afrique du Sud, et arrêtons
quelques minutes à Centurion. J'y ai rendez-vous avec Wayne pour
acheter une guitare usagée. Il l'avait annoncée au début de
janvier sur Gumtree, le plus gros site de petite annonce en ligne de
Johannesburg. La guitare est en parfaite condition et pour 75$ je
pourrai en profiter durant 3 mois. Je pourrai ensuite la revendre à
moins cher ou simplement faire un cadeau à une personne sympathique.
Il est maintenant 15h30 et nous nous
dirigeons vers le Parc national de Pilanesberg dans l'état du
Nord-Ouest Nous traversons Pretoria puis enchainons durant environ
2h30 une suite de routes en très bon état. Le trajet commence par
de grandes étendues agricoles et de savanne et l'on distingue ici et
là plusieurs sites miniers, l'une des caractéristiques du Nord de
l'Afrique du Sud. Étonnamment, la conduite à gauche s'effectue sans
effort. Probablement que l'expérience de 22 000 km acquise en 2012
lors de notre voyage en Nouvelle-Zélande et en Australie n'est pas
disparue complètement.
Nous arrivons vers 18h au Bakgatla
lodge situé à l'entrée du Parc de Pilanesberg. Nous choisissons
notre site de camping et après nous être installés, nous préparons
notre premier repas éclairés par nos lampes frontales et la pleine
lune. Nous nous couchons vers 22h30 en espérant enfin profiter
d'une bonne nuit.
Vendredi le 17 janvier
Parc national de Pilanesberg, secteur
Bakgatla
La nuit fut moins reposante qu'espéré :
Décalage horaire, bruits nocturnes inhabituels, matelas un peu mince
pour moi. On se reprendra la nuit prochaine. La journée
d'aujourd'hui est consacrée à retomber sur nos pattes. Nous
passons presque deux heures à défaire nos bagages et à organiser
tout le matériel du camion pour que chaque chose ait sa place et que
tout soit à portée de main. Nous sommes heureux d'avoir apporté
nos quatre sur-sacs de voyages en nylon, ainsi que des sacs étanches.
Tout le matériel et tout le bagage sera ainsi protégé de la
poussière.
Nous allons ensuite profiter de
l'immense piscine qui est presque déserte en cette basse saison
touristique. Je fais des longueurs durant une demi-heure pendant
qu'Hélène lit sur le Parc. Le parc national est situé sur le site
d'un ancien volcan géant. L'un des rares volcan basique au monde.
Cet immense territoire est clôturé et au cours des trois dernières
décennies, différentes espèces y furent réintroduites. Ce fut un
succès car la faune y est maintenant très abondante et diversifiée.
Après un bon dîner en milieu
d'après-midi, nous avons suffisamment d'énergie et décidons
d'aller faire notre premier safari dans le Parc vers 17h. La fin de
journée constitue avec le lever du jour les deux moments idéaux
pour l'observation de la faune de la savane. Dans le milieu de la
journée, les animaux sont moins actifs car il fait très chaud.
Aujourd'hui, il doit faire entre 30C et 35C à l'ombre. Heureusement
c'est sec et en se tenant le plus possible à l'ombre, on peut
supporter très facilement.
Et de fait, à peine a-t-on fait 4 ou 5
km dans le Parc que l'on tombe face-à-face avec deux immenses
rhinocéros blancs qui traversent la route. Nous voilà très
excités il va sans dire! Là on se sent vraiment en Afrique! Un
peu plus tard nous verrons deux autres rhinos, des dizaines
d'impalas, des phacochères, des zèbres, des gnous bleus, des
Cobes à croissant ainsi qu'une autre espèce d'ongulé que l'on croit être
des des dikdik. Nous voyons aussi des dizaines d'espèces
d'oiseaux : francolins, pintades, ouettes égyptiennes, tisserands
et bien d'autres que nous n'avons pu identifier. Wow! Toute une
première journée de brousse! Et comme le Parc est bien aménagé!
Il y a des observatoires à plusieurs points d'eau et les routes sont
de bonne qualité.
Nous sortons du Parc juste avant
l'heure limite de 19h puis allons nous réinstaller pour la nuit.
Cela prend quelques minutes seulement ce soir, maintenant que l'on
sait quoi faire et dans quel ordre.
Après s'être bien hydratés, nous
allons au dépanneur du Lodge nous acheter une bonne crème glacée.
Ensuite lecture, blogue, guitare et
dodo vers 21h30 car on se lèvera tôt demain pour notre second
safari dans le Parc.
Samedi le 18 janvier
De Pilanesberg NP à Marakele NP
Nous nous levons vers 5h30 et moins de
20 minutes plus tard nous entrons dans le Parc. On a gagné en
rapidité pour décamper. Sitôt entrés dans le parc nous voyons
trois beaux rhinocéros couchés près du chemin. Cela commence
bien. Nous prenons des routes différentes de celles d'hier.
L'habitat est différent bien que très dégagé là aussi. Nous
sommes chanceux car durant les trois heures de safari, nous voyons
une dizaine de girafes réticulées, trois kudus, des dizaines de
gnous bleus et de zèbres, une hyène brune, une dizaine d'éléphants
dont un à qui nous avons fait peur et qui a barri après nous, des
dizaines d'impalas et des reedboks. Nous revoyons 7 ou 8 autres
rhinocéros blancs aussi. Quel beau parc! Et dire que cela n'est
qu'à deux heures de Johannesburg et que la plupart des chemins du
parc sont praticables en véhicule régulier.
Nous ressortons du parc vers 10h et
allons déjeuner et prendre une douche au camping. Avant de quitter
la petite ville qui borde le Parc, nous allons faire quelques courses
au tout nouveau centre d'achat. Nous sommes surpris de la modernité
que l'on peut trouver dans un coin si reculé d'Afrique du Sud. On
comprend maintenant pourquoi ce pays se classe maintenant dans les
pays émergents comme le Brésil ou l'Inde. Mais il reste que ce
beau village moderne contraste avec d'autres petites localités où
la majorité des habitations sont des cabanes de tôles ou de béton
avec un toit de tôle.
Le trajet jusqu'à Marakele s'effectue
en moins d'une heure et demie. La route est belle et passe au cœur
d'une région minière. Sur un tronçon de vingt kilomètres, on
compte facilement une quinzaine de mines de part et d'autre de la
route.
Nous arrivons au parc national de
Marakele vers 13h30 et nous nous installons au camping en attentant
que la chaleur baisse pour aller faire notre premier circuit de
safari. De notre site, on voit tout de même passer une girafe,
deux autruches, un babouin et quelques phacochères. Il faut dire
que ce camping n'est pas clôturé et que les animaux y circulent à
leur guise. C'est pourquoi aussi on met les utilisateurs en garde en
leur indiquant d'être prudents, surtout la nuit s'il faut sortir de
la tente.
Nous partons vers 16h00, après avoir
pris notre deuxième et dernier repas de la journée, pour faire une
tournée d'environ deux heures. Nous voyons encore : girafe,
zèbres, impalas, babouin, phacochères et autruches. Aujourd'hui
nous nous sommes concentrés sur le secteur de savane arbustive situé
au pied des magnifiques montagnes du Waterberg. Demain nous irons
dans le secteur montagneux car la faune y est bien différente.
C'est vrai aussi pour le paysage.
Nous installons notre campement en
quelques minutes à l'ombre de grands acacias, ces arbres épineux
que seules les girafes réussissent à brouter. Nous nous hydratons
abondamment car il fait autour de 35C et que l'on se déshydrate sans
s'en apercevoir vu le faible taux d'humidité.
Nous faisons le ménage des photos, le
blogue et lisons sur les animaux que l'on a vu ou que l'on aurait pu
voir, ces derniers étant beaucoup plus nombreux bien entendu.
Nous nous couchons vers 9h en espérant
que cette nuit sera meilleure que les deux précédentes.
Décidément, le décalage horaire nous donne du fil à retordre
cette fois-ci.
Dimanche le 19 janvier
Parc national de Marakele
Nous sommes très reposés ce matin
malgré une nuit très mouvementée. En effet, nous avons eu
beaucoup d'action toute la nuit : Non seulement avons eu eu
droit à une kyrielle de cris, chants, grognements, couinements,
hurlements et peut-être même rugissements mais aussi aux bruits de
pas de dizaines d'animaux qui ont circulé de part et d'autre de
notre véhicule. Nous étions bien contents d'avoir une tente sur le
toit! Vu qu'on s'était couché tôt, nous avons pu savourer ces
moments d'éveil et cumuler suffisamment d'heures de sommeil pour
être en forme au lever du jour. Comment se fait-il qu'il y ait eu
tant d'action dans ce camping? Et bien nous avons réalisé cet
après-midi, au retour de notre safari que le camping se situe à
moins de 300 mètres d'un point d'eau. Les animaux convergent donc
ici, surtout la nuit, pour s'abreuver. Mais on verra plus loin
qu'ils sont parfois nombreux à venir boire le jour.
Nous nous levons à 6h, prenons un
fruit et un muffin et décampons rapidement. Nous nous dirigeons
vers la partie montagneuse du Parc qu'il faut accéder en
franchissant une haute clôture électrique. On dirait le Parc
Jurassique. Nous commençons à grimper pour accéder à de
magnifiques vallées situées entre 1000 et 1400 m d'altitude. Nous
ne voyons pas d'animaux car la végétation est très dense. Ici et
là, de gros tas de crottins sur la route : éléphants ou
rhinocéros? Les vallées sont entourées de murailles rougeâtres
très abruptes et les montagnes nous surprennent par la diversité de
leurs formes que l'on trouve même parfois suggestives.
Nous arrivons ensuite à la dernière
partie de l'ascension qui se fait sur une route en corniche et à une
seule voie. De temps à autre, il y a assez d'espace pour passer
deux véhicules mais c'est très juste. Au retour, on a même dû
reculer durant 100m afin de laisser passer deux véhicules venant en
sens inverse. Nous grimpons en première vitesse durant 30 minutes
environ pour atteindre le sommet de la montagne à 2050m. Attention,
si vous avez le vertige, mieux vaut s'abstenir de prendre cette
route.
Tout en haut haut, la vue nous coupe le
souffle. Montagnes, falaises rouges, vallées jaune et vert au
premier plan, et montagnes bleues en arrière-plan. Un vrai décor
de film. Mises à part les tours de télécommunication qui sont
derrière nous et auxquelles on doit la construction de cette route
hallucinante. Mais on comprend très bien maintenant pourquoi la
région du Waterberg a inspiré de nombreux poètes sudafricains.
Au dessus de nous, volent des dizaines
de Vautours du Cap. C'est en effet ici que se trouve la plus grande
colonie au monde de cet espèce en péril. Nous nous faisons un bon
café et prenons notre petit-déjeuner en admirant la scène.
Plusieurs espèces de petits oiseaux viennent nous voir, soit par
curiosité ou simplement pour quémander des miettes.
Nous redescendons en première vitesse
pour ménager les freins et pour avoir le temps de contempler la
vallée tout en bas. Une fois dans la vallée nous empruntons une
boucle qui nous permet de passer à côté d'un campement de
tentes-chalets (Tlopi tented camp) qu'il est possible de réserver
auprès du Parc. Les tentes donnent sur un lac où viennent
certainement s'abreuver nombre d'animaux à tous les jours. Une
belle idée de séjour pour des familles!
De retour au camping, et sans doute à
cause du temps qui s'est couvert, nous avons la surprise de voir des
dizaines d'animaux au point d'eau qui jouxte le camping :
rhinocéros blancs (4), impalas, babouins, phacochères, kudus,
autruches, zèbres, gnous et une nouvelle espèce d'ongulés pour
nous, des bubales. Nous préparons notre repas principal et le
dégustons en alternant entre nos ustensiles et nos jumelles.
Vraiment magique! Nous n'aurions jamais pensé que l'Afrique du Sud
pouvait se montrer si agréable et si facile à visiter.
Il commence à pleuvoir vers 15h30.
Une pluie fine et éparse. Nous montons la tente en vitesse puis
allons prendre une bonne douche et revenons nous assoir dans le camion
pour lire, préparer l'itinéraire de demain et faire le blogue de
voyage. À propos de blogue, on espère bien le publier bientôt
mais les accès sont absents en brousse ou trop lents. Nous avons
l'impression que l'on publiera beaucoup moins souvent qu'à notre
habitude et que chaque article comprendra un ensemble de jours.
Nous montons à la tente en début de
soirée et nous sommes certains que le sommeil nous gagnera
rapidement. C'est bien car on se lèvera encore tôt demain pour
aller au Botswana.
Lundi le 20 janvier
Marakele NP à Khama Rhino Sanctuary,
Serowe, Botswana
Nous nous levons à 5h30 après une
autre bonne nuit entrecoupée d'activités animales fréquentes mais
moins intenses que la nuit précédente. Nous prenons un café et
des fruits puis décampons rapidement car nous avons près de 400 km
à faire aujourd'hui et nous ne connaissons pas l'état des routes.
Fort heureusement, les routes d'Afrique
du sud continuent d'être très belles et on roule à 110 km/h en
moyenne jusqu'à la frontière avec le Botswana, à Martin's Drift.
Nous passons aux douanes d'Afrique du sud en 10 minutes et à celles
du Botswana en une vingtaine de minutes. Nous sommes à mi-chemin
pour le sanctuaire. La route du côté Botswana s'avère pleine de
nids de poule au départ mais après 50 km elle devient aussi belle
que celles de son voisin du sud.
Nous arrêtons retirer de l'argent dans
un guichet automatique et faisons notre épicerie dans un petit
centre d'achat tout aussi moderne qu'en Afrique du Sud.
Malheureusement, pas de café Internet facile à trouver. Nous
réarrêtons un peu plus tard à Serowe, la dernière ville avec
Khama Rhino mais le centre Internet n'offre pas de connexion wifi.
J'envoie donc un petit courriel et un petit message Facebook pour
indiquer qu'on va bien et qu'on est au Botswana. La publication du
blogue attendra.
Nous arrivons à Khama rhino sanctuary
vers 13h30. L'accueil est très sympathique contrairement à ce
qu'on avait lu sur TripAdvisor. Le commentaire négatif a peut-être
fait son effet. Nous roulons sur la piste de sable jusqu'au camping
qui compte une quinzaine de sites et quelques chalets au toit de
paille. Quelqu'un avait recommandé le site 9 sur TripAdvisor et
c'est ce que j'avais demandé lors de ma réservation du Québec. Et
bien, c'est un très beau site, loin des voisins et près des
services. Un gros arbre Mokongwa nous procure de l'ombre et un calao
vient s'y percher pour nous regarder de près. Une famille de
francolins picore ici et là autour de notre installation. C'est
très tranquille et magnifique
.
.
Nous préparons notre repas, du bon
poulet sur le charbon de bois, et nous nous reposons en savourant la
quiétude des lieux. La végétation est abondante et verte en cette
saison des pluies. Mais pour aujourd'hui, pas de pluie. On a
entendu des orages au loin en fin d'après-midi mais c'est tout.
Mais ce soir les maringouins sortent et
comme nous sommes dans une zone à risque pour la malaria, nous
débutons dès aujourd'hui la prise de malarone.
Nous nous couchons avec le soleil comme
à l'habitude maintenant car demain on se lèvera tôt pour un
premier safari dans cette réserve de faune.
Mardi le 21 janvier
Khama Rhino Sanctuary
Nous déjeunons et empruntons diverses
pistes sur fond de sable qui couvrent la majorité du sanctuaire de
faune. Au début nous sommes un peu déçus car la végétation est
très dense en cette saison des pluies. La visibilité est
grandement réduite à cause du feuillage épais des arbustes et des
hautes herbacées. Parlant de saisons des pluies, ce qu'on a vu
comme journée typique depuis une semaine c'est très beau et très
chaud toute la journée, ennuagement graduel et, parfois, légère
pluie ou violents mais courts orages en fin de journée. Dans notre
cas la pluie ne nous a pas encore gêné.
Mais revenons à notre safari à Khama
Rhino. Après une trentaine de minutes, nous arrivons à une suite
de grandes clairières avec points d'eau où paissent en abondance,
des autruches, des bubales, des impalas, des zèbres, des phacochères
et des grands élands d'Afrique. Nous voyons aussi pour la première
fois des springboks et s'ajoutent au spectacle huit rhinocéros
blancs et une dizaine de girafes. Il y a de quoi se rassasier les
yeux, du moins pour quelques heures. Nous prenons notre temps et
changeons de point de vue de temps à autre. Hélène apprécie ses
jumelles neuves et moi je l'envie même si les miennes ne sont pas
mauvaises.
Nous allons ensuite passer quelque
temps à une cache pour observer les oiseaux venir s'abreuver à un
petit étang. Belle diversité d'espèces qu'on essaiera
d'identifier avec notre guide d'identification des oiseaux d'Afrique
ce soir. Malheureusement, nous n'avons que les noms en anglais.
En fin d'avant-midi, nous passons faire
un petit tour au restaurant du sanctuaire pour prendre un café,
achetons du bois au dépanneur, puis nous retournons au camping pour
se faire un bon dîner. Le Botswana est un pays d'élevage de bœuf
et la viande est tendre et délicieuse.
Nous passons l'après-midi à lire sur
le Botswana afin de planifier plus en détails les deux prochaines
semaines : itinéraire, campings, permis, cafés Internet
(rares). J'en profite aussi pour télécharger sur disque dur
amovible les séquences vidéos de ma nouvelle caméra GoPro gagnée
cet automne lors d'un concours de photos organisé par Safari-Condo.
Cela se fait en un tourne-main. Tant mieux!
Vers 16h30 nous repartons pour aller
directement voir les animaux dans les prairies et aux points d'eau.
Le synchonisme semble parfait car nous
avons l'occasion de dénombrer plus de 30 rhinocéros en moins d'une
heure. On a donc vu près des ¾ de la population de rhinos du
sanctuaire cet après-midi. Corne d'abondance ou abondance de
cornes? À part cela, nos deux premiers chacals, des dizaines des
gnous, d'impalas, de zèbres et de phacochères ainsi qu'une
autruche, quelques springboks, un énorme éland mâle, une girafe et
un bubale. On ne se lasse pas de contempler cette grande faune qui
nous est si étrangère. Et c'est peut-être la dernière fois que
nous verrons certaines de ces espèces durant ce voyage.
Nous revenons au campement vers 18h30.
On installe le campement puis on se fait une bonne salade que l'on
mange à la noiceur devant notre premier feu de camp. Nous allons
ensuite prendre une bonne douche tout en scrutant attentivement les
sous-bois à l'aide de notre lampe frontale. Pas question de se
rendre au bloc sanitaire seul le soir car on pourrait faire de
mauvaises rencontres...
Nous veillons devant le feu jusqu'à
21h15 et allons nous coucher tôt car demain on ne veut pas partir
trop tard pour la longue route qui nous attend.
ouf !. incroyable ,la rythmique du récit est vraiment captivante j'ai l'impression d,être la-bas avec toi
RépondreSupprimermilles merci
Paul