De Omaruru, Namibie à Tsumeb. Le Plateau du Waterberg est à l'eau!

Mardi le 11 février

De Omaruru, Namibie à Tsumeb.  Le Plateau du Waterberg est à l'eau!

Il a plu des cordes cette nuit! Un peu d'humidité dans la tente qui est bien étanche mais, malheur, nos sacs à dos ont pris l'eau. Une des portes de côté arrière de la boîte n'est pas aussi étanche que nous croyions. Hélène sort tout le linge sec et le met dans des sacs de plastiques. Le reste sèche sur notre corde à linge au dessus du siège arrière...Palpitant!

Nous quittons Omaruru vers 8h et roulons tout l'avant-midi pour nous rendre à Otjiwarongo. Il pleut encore et le ciel est uniformément gris et pesant. On lunche en passant puis nous faisons une épicerie en vue de notre prochaine destination, le plateau du Waterberg et réussissons à publier le blogue. Enfin un accès wifi rapide...à l'épicerie.

Nous roulons ensuite durant 70 km, empruntons la route de gravier qui nous mènera au Waterberg et nous voici bloqués par un torrent qui barre complètement la route. Avec toute cette pluie, les rivières normalement à sec débordent. Pas question de passer, on serait emportés par le courant. Nous retournons donc à Otjiwarongo en se disant que le Waterberg est à l'eau! 

Nous continuons notre route sur 200 km vers le Nord jusqu'à Tsumeb, la porte d'entrée Est pour le Parc National Etosha. Nous y passerons la nuit. Nous sommes bloqués quelques minutes sur la route à cause d'un accident mais on arrive juste à temps, alors qu'ils laissent enfin reprendre la circulation.

À Tsumeb, jolie petite ville de facture moderne et dont les rues sont bordées d'arbres, nous trouvons une auberge qui accepte les campeurs. Nous sommes les seuls clients dans ce magnifique gîte situé dans la ville et entourée d'un immense jardin où poussent des palmiers et une grande variété de plantes tropicales. On se dirait en Floride!

Nous faisons sécher notre linge et nos sacs car la pluie a cessé. Enfin! Puis nous mangeons et comme il y a le wifi ici, nous communiquons avec les enfants avec notre MagicJack. La communication est claire. C'est agréable d'avoir les nouvelles et surtout de voir que tout va bien!

Nous montons à la tente vers 20h30 pour lire un peu et se cacher des moustiques qui sont pas très nombreux mais très agaçants. Surtout quand on pense qu'ils peuvent être porteurs de la malaria...