Lundi le 17 février
Swakopmund et Walvis Bay, Namibie
Nous partons après déjeuner pour nous
rendre à Swakopmund, la capitale artistique de la Namibie après
Windhoek. En passant nous voyons quelques petites bourgades de bord
de mer, principalement des maisons secondaires pour les vacances des biens-nantis.
C'est drôle de voir les réservoirs d'eau tout décorés.
Nous avions plusieurs objectifs à
Swakopmund : aller acheter nos permis pour le Parc Namib-Naukluft où
nous irons demain, faire des courses pour les trois prochains jours,
aller sur Internet et visiter des galeries d'arts et d'artisanat.
L'achat des permis fut très facile et comme toujours, il ne fut pas
possible d'avoir des informations sur les chemins ou les campings. La
préposé ne connaissait absolument rien d'autre que d'émettre un
permis et encaisser. Décidément, en Namibie comme au Botswana il
faut se renseigner sur tout ce qu'on veut visiter avant, surtout
qu'en c'est du ressort gouvernemental. C'est probablement le point
le plus négatif que l'on ait trouvé à ce jour pour le tourisme
dans ces deux pays. Employés mal formés, ignorants, trop souvent
démotivés, n'ayant pas le sens du service à la clientèle et
surtout mal gérés.
Mais revenons à Swakopmund. Après
les courses, nous nous promenons dans la ville pendant que notre
véhicule est surveillé par l'un des nombreux gardiens officiels
postés aux coins de chaque rue. Il s'agit de donner un pourboire au
retour. Nous allons dans un café Internet durant une heure puis
visitons de nombreuses boutiques et galeries. C'est rare mais nous
nous laissons tentés par deux magnifiques coussins brodés et nous
achetons une petite peinture acrylique sur toile d'un Congolais qui
vit ici en attente de son visa d'immigrant au Canada. Les prix sont
raisonnables et la qualité est excellente. La ville est très
propre et très ordonnée. On voit partout l'influence Allemande,
notamment dans l'architecture.
Nous remontons en voiture pour nous
rendre ensuite à Walvis Bay, le port le plus important de Namibie
situé à environ 350 km de la capitale. La route suit le bord de
mer. Plus on roule vers le Sud et plus les dunes deviennent
imposantes. À mi-chemin de notre destination, nous apercevons des
parapentistes qui se pratiquent à partir du haut d'une dune et
profitent du vent venant de la mer. Mais le vent n'est pas très
fort ce matin et les sportifs semblent attendre qu'il se lève.
Nous traversons la petite ville portuaire et balnéaire,
moderne et en plein développement, pour aller visiter les salines et
les lagunes. En passant, nous prenons un site de camping au Lagoon
chalets and caravan park, un endroit très bien situé, très moderne
et très propre, et nous nous préparons notre gros repas de la
journée. Du bon poissons frais acheté ce matin en passant à
Swakopmund. Que c'est bon! Nous qui mangeons du poisson
régulièrement à la maison, cela nous manquait. Au Botswana et
ailleurs en Namibie, on n'a jamais vu de poisson frais à l'épicerie
et même rarement du poisson congelé. C'est sûr qu'on va se gaver
de poisson à chaque fois que nous aurons l'occasion d'être en bord
de mer au cours de ce voyage.
Vers 15h, nous partons visiter les
lagunes. Et nous voici très excités après cinq minutes de voiture
car déjà des flamands roses se nourissent dans la lagune à
quelques mètres du bord de la route. Et au loin, on en voit des
milliers! Ils sont éparpillés dans les lagunes et se tiennent en
petits groupes de quelques dizaines à quelques centaines. Deux
espèces : Le Grand flamand rose et le Petit flamand rose. Le
second est un peu plus petit mais surtout plus rose avec un bec
presque rouge. Nous voyons aussi plusieurs centaines de limicoles,
pour la plupart des bécasseaux que nous ne sommes pas en mesure
d'identifier. On laisse cela aux spécialistes et aux vrais mordus
d'ornithologie. Et nous voici en train d'admirer un groupe de
plusieurs centaines d'avocettes, ces superbes échassiers avec un
long bec incurvé vers le haut. On n'en a pas vu souvent dans notre
vie et on en profique. Ce qu'elles sont belles ces avocettes!
Nous passons à côté de plusieurs
grandes salines qui appartiennent à Saltworks, la plus grande
compagnie de sel de Namibie. Elle fournirait 90% du sel produit dans
ce pays. Les salines couvrent une immense superficie. On n'en voit
pas le bout. Notre chemin serpente entre les salines et la lagune et
parfois nous avons des visions d'hiver. On dirait de la neige et de
la glace mais non, c'est du sel!
Nous revenons ensuite faire un tour de
ville puis allons faire une longue promenade sur l'esplanade, ce parc
linéaire en bord de mer au Sud de la ville, tout près de notre
camping. Nous marchons une bonne heure. Dans la baie, on voit
quelques flamands roses, une otarie qui chasse le poisson et des
dizaines de poissons qui sautent hors de l'eau un peu partout. Ils
font des sauts de 1 à 2 mètres. On voit des splash partout! Le
soleil baisse sur la baie et éclaire les maisons neuves qui bordent
l'esplanade. Des maisons de riches sans aucun doute. C'est
l'Afrique qui se développe. Avec de gigantesques contrastes entre
les riches et les pauvres. En espérant que cela s'atténue au fil
des années.
De retour au camping, c'est l'heure de
la douche puis nous allons téléphoner aux enfants via notre
Magicjack. La connexion Internet du camping est suffisamment rapide. C'est toujours agréable d'avoir des nouvelles et de sentir la présence de ses enfants, ne serait-ce que par la voix. Je mets ensuite le blogue à jour. La prochaine mise à jour sera dans 5-7 jours seulement. Le jour se couche vers 20h ici. Une grosse heure de différence, ou presque, avec notre début de voyage. Mais le matin en revanche, il se lève une heure plus tard. On adapte donc notre horaire à celui du soleil. On monte se coucher vers 20h30. Une bonne nuit de sommeil s'impose en prévision de la journée de demain.
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