Lundi le 10 février
Du Ranch Ameib à Omaruru, Namibie
Ce matin tout de suite après le
petit-déjeuner, nous allons faire le sentier qui mène à la Caverne
Phillipp. Cela nous prend environ 40 minutes pour se rendre à la
grotte. Celle-ci se situe presque au faîte d'une colline rocheuse et
donne sur la vallée et les montagnes environnante.
Quel magnifique point de vue. Pas étonnant que cela ait inspiré des artistes préhistoriques. De superbes dessins ornent le plafond de la caverne : girafes, antilopes, autruche, humains seuls ou en groupe. La caverne est un bien patrimonial protégé par la Loi. Difficile de s'imaginer la vie des habitants de la région à cette époque.
Nous revenons au camion en moins de 30 minutes et nous nous dirigeons vers l'auberge d'où partent deux autres sentiers. Il commence à faire très chaud mais les nuages s'accumulent et c'est alors moins pénible de marcher à découvert. Au soleil il doit faire au dessus de 35 degrés. Mais c'est tellement sec que la transpiration s'évapore au fur et à mesure. Nous commençons par aller au Paradis, un endroit abrité du soleil par d'immenses blocs de roche, puis nous allons au point de vue d'observation des rhinocéros. De là, on voit toute la vallée et une bonne partie du ranch mais point de rhinos. Il paraît qu'ils sont chez le voisin ces temps-ci, aucune clôture ne séparant les deux propriétés.
On devine la grotte Phillipp là haut sur la montagne en haut à gauche sur la photo |
Phillipp's Caves |
Quel magnifique point de vue. Pas étonnant que cela ait inspiré des artistes préhistoriques. De superbes dessins ornent le plafond de la caverne : girafes, antilopes, autruche, humains seuls ou en groupe. La caverne est un bien patrimonial protégé par la Loi. Difficile de s'imaginer la vie des habitants de la région à cette époque.
Nous revenons au camion en moins de 30 minutes et nous nous dirigeons vers l'auberge d'où partent deux autres sentiers. Il commence à faire très chaud mais les nuages s'accumulent et c'est alors moins pénible de marcher à découvert. Au soleil il doit faire au dessus de 35 degrés. Mais c'est tellement sec que la transpiration s'évapore au fur et à mesure. Nous commençons par aller au Paradis, un endroit abrité du soleil par d'immenses blocs de roche, puis nous allons au point de vue d'observation des rhinocéros. De là, on voit toute la vallée et une bonne partie du ranch mais point de rhinos. Il paraît qu'ils sont chez le voisin ces temps-ci, aucune clôture ne séparant les deux propriétés.
Nous quittons le ranch et prenons la
route vers 11h30 après environ trois belles heures de randonnée
dans ce paysage bucolique et si étrange pour nous.
Nous roulons deux heures vers le nord
dans un chemin de gravier dont la qualité varie passablement. Le
chemin longe la chaîne de montagnes Erongo et on ne finit pas de
s'exclamer à tout moment tellement les points de vue sont
saisissants.
Et d'un coup je sens que le camion se
comporte différemment. Instable. Eh oui! C'est bien une crevaison!
Notre première en Afrique. Un pneu arrière s'est presque
complètement dégonflé. Nous nous apprêtions à arrêter pour
luncher mais cela ira à plus tard. Après avoir essayé de le
gonfler avec le compresseur, il est apparu évident que le trou était
gros et qu'il fallait changer le pneu. Le changement du pneu nous a
pris presqu'une heure, au gros soleil cuisant, car nous n'étions pas
habitués à l'équipement et à la méthode sud-africaine. On a
bien un cric à pare-choc (bumper jack en bon québécois) mais pas
de pare-chocs suffisamment fort pour servir de levier. Il faut donc
utiliser des crochets après la roue, lever le camion, installer une
cale ajustable sous l'essieu, enlever le cric, enlever la roue,
mettre la nouvelle roue, remettre le cric après celle-ci, lever,
enlever la cale et redescendre le tout. Pas très efficace mais les
résultats sont là. Et quand on est embourbé ou ensablé, cela
fonctionne certainement très bien pour soulever une roue en vue de
mettre des pierres ou des branches ou autre chose dessous. On fera
mieux la prochaine fois.
La première crevaison. On change le pneu à la méthode Sud-Africaine. |
Nous arrivons à Omaruru vers 15h. Cette petite ville comporte au moins 25% de descendants de colons Allemands qui ont fondé la ville dans les années 1900. Encore aujourd'hui la culture Allemande est très présente. Ils ont leur école et leur église. Comme dans plusieurs villes de Namibie. Nous allons directement au garage pour faire réparer le pneu. Mauvaise
nouvelle, il est défoncé et il faut acheter un pneu neuf. 150 $
CAD! Bon, il faut ce qu'il faut. J'essaierai de m'en faire
rembourser la moitié par Bushlore vu que leur pneu était usé à
50%. Pour le reste, c'est ma responsabilité.
Nous allons ensuite nous installer au
River Guesthouse and Camping tout près de là. On devait aller plus
loin aujourd'hui mais nous sommes fatigués et nous avons très faim.
L'endroit est charmant et très bien aménagé. Pas le temps
d'utiliser la piscine cependant. On se fait un bon repas en prenant
une bière qui se boit sans effort tellement on a eu chaud lors de
la crevaison. On va voir la tour Franke, Le monument de la petite ville d'Omaruru. Elle a été érigée à la mémoire du commandant Franke, un militaire Allemand qui a vaincu les Hereros au début du siècle dernier. Puis on va faire un peu d'internet: Courriels, payer
le compte de taxes municipales qui vient d'arriver, transfert des
meilleures photos, publication d'articles du blogue, etc.
Vers 19h, il commence à pleuvoir. De
plus en plus fort. On monte donc la tente subito-presto et, après
une bonne douche, on s'installe dans nos appartements (notre plutôt)
pour lire en attendant que le sommeil nous gagne. Cette nuit,
j'espère qu'on rêvera plus aux extraordinaires paysages et aux
sentiers, aux peintures rupestres qu'à un changement de pneu sous un
soleil de plomb. Je penserais bien que oui!
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